L’application de géolocalisation de véhicules est un classique de l’Internet des objets. Il en existe maintenant de nombreuses implantations commerciales. Appliquée au domaine des transports en communs, elle peut commencer à poser des problèmes de passage à l’échelle.

Il ne s’agit pas tant du nombre de véhicules concernés, mais plutôt du nombre d’usagers susceptibles de vouloir suivre leur avancement en temps réel. A un instant donné, en France, le nombre d’usagers du transport en commun peut atteindre plusieurs centaines de milliers. Si une fraction significative d’entre eux souhaite connaître en temps réel la position des véhicules, l’impact sur le serveur peut être important. Ce cas n’est pas que théorique, il suffit pour s’en convaincre de voir ce qui se passe les jours de forte perturbation (grève par exemple).

ScalAgent DT a réalisé un prototype de cette application, en s’appuyant sur son produit JoramMQ. Les échanges entre le serveur central JoramMQ et le navigateur Web de l’usager sont assurés par le protocole MQTT, ce qui permet de pousser les mises à jour des positions avec une fréquence plus élevée que ne le permettrait une implantation Web traditionnelle. L’implantation du serveur JoramMQ garantit la scalabilité de l’ensemble.

Le prototype affiche sur une carte Maps la position des bus de la Communauté de Communes du Pays du Grésivaudan. Leur couleur change lorsqu’ils sont en retard par rapport à leur position théorique. [1] A titre indicatif le développement du prototype a requis une journée de travail, pour 500 lignes de code coté front, et 300 lignes côté back (simulateur).

[1] Les services sont simulés, il ne s’agit donc pas de positions réelles.